Bonjour a tous,
Ce 29 Juin 2008, ca faisait exactement 2 ans que j'ai mis pieds sur le continent américain. Il est nécessaire de dresser le bilan ! Le bilan est mitigé, il n'est pas mauvais, mais il n'est pas concluant.
Mon premier objectif en venant était d'acquérir une bonne autonomie financière. Je peux dire que cet objectif est atteint sans être riche, je ne tire plus le diable par la queue. Mon deuxieme objectif était d'obtenir un poste en accord avec mes ambitions professionnelles, mais surtout dans mon domaine. Ce deuxieme point est celui qui fausse mes résultats. Je n'ai pu constater que des barrières m'empêchant d'atteindre cet objectif, on est a mille lieux du paradis que j'imaginais, mais bon on m'avait prévenu. Et tel un médécin qui prescrit des médicaments pour enrayer les symptômes d'une maladie, je me retrouve donc à pratiquer mon automedication. Le premier symptome me privant d'un poste de mes ambitions était l'Anglais , je dis étais car sans être complètement bilingue je peux être fière de ma progression linguistique. J'arrive aisément a me faire comprendre et même à avoir un anglais professionnel, il reste à polisser et je pourrai écrire le fameux " bilingue" sur mon cv, je l'ai réussi a grand renfort de cours en anglais, je ne regarde la télé qu'en anglais (d'ailleurs j'étais aller voir HANCOCK au cinéma en Anglais évidemment, franchement j'ai adoré, bon c'était juste une parenthèse) et enfin depuis un an je travaille a un poste bilingue même si je ne suis pas bilingue (pauvre client anglophone :-)).
Le deuxième blocage que j'ai rencontré est la valorisation de mes compétences et diplomes acquis à l'étranger. Cela fut et est encore un vrai parcours du combattant. Figurer vous que j'ai encore certains diplomes encore en études pour l'équivalence. Cependant ce fameux document d'études comparatives des études éffectuées hors Québec en main, ne signifie pas pour autant que l'employeur aura confiance en vos diplomes !!! Que nenni, a tel point que je me demande son utilité en dehors de ceux qui postulent aux concours du gouvernement. Enfin, même si certains employeurs le demandent il faut encore qu'ils puissent retrouver vos compétences dans des équivalences diametralement opposé à votre espérience, il faut qu'il arrive a comprendre aussi votre language, chef de produit commerce électronique, conseiller en commerce électronique, chercher l'erreur. Pour couper cour je décide de faire comme tout le monde ! C'est ainsi que je me décide a retourner sur les bancs (je voulais à tous prix l'éviter !). J'ai l'impression que je ne sortirai jamais de l'école mais bon passons, tout a une fin. Moi encore suis chanceuse dirons d'autres, car certains reprennent carrément leur Bac (équivalent d'un Bac+4 en France) du début (vous vous imaginez au milieu des adolescents boutonneux tout juste sorti du Collège, on vous prend pour l'ancêtre qui s'est trompé de classe ou durant les bons jours on vous prend pour l'assistant du professeur !) !!! Enfin trêve de commentaires, ce fameux diplôme "Québécois" en main, j'ai espérance d'obtenir "The job ". .....ah ..on me dit pas si vite !!! Je l'ai pas encore vécu mais il apparaîtrai que pour cela il faut quand même de " l'expérience", on reviendrais donc à la case départ comme tous nouveaux diplômés avec l'angoisse du premier job à décrocher, on se sentirais démoralisé par tout ce parcours de combattant, en se demandant si cela seraitle bout du tunnel ? Que faire être sous employé même si ca paye les factures et les petits plaisirs où continuer....
Bon, on va arrêter de tourner en rond....... c'est décidé, je lance ma propre boîte !!! ...."The" probleme est réglé...euh n'oubliez pas de me souhaiter bonne chance !!! J'espère pouvoir vous écrire un billet bientôt sur les péripéties administratives pour créer sa Pme au Canada ! Je suis sûre que ca sera édifiant !!!
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